Au XVIIIe siècle, la musique sacrée parlait un même langage dans toute l’Europe, avec des figures poétiques communes. Toutefois, les écoles nationales adoptaient des univers expressifs bien définis. Ainsi, le monde germanique privilégiait un contrepoint serré, incarné par le génie de Bach – en témoigne l’intensité expressive de la célèbre cantate Ich habe genug. L’Italie, de son côté, cultivait des courbes mélodiques plus solaires, et une virtuosité extravertie, sans cependant tourner le dos aux demi-teintes les plus subtiles. Les deux chefs-d’œuvre de Vivaldi concentrent ces qualités : le Nisi Dominus demande aussi bien des pianissimi impalpables (le fameux Cum dederit) qu’une agilité ailée, alors que le Stabat Mater instaure un dolorisme pudique mais intense.
Carlo Vistoli compte parmi les artistes les plus demandés des scènes internationales, imposant ses moyens vocaux et son dramatisme. À ses côtés, l’Akademie für Alte Musik Berlin, capable d’épouser la moindre inflexion du chanteur puis de se déchaîner dans des pages orchestrales rutilantes, confirme sans faillir son rang éminent parmi les formations baroques.
Carlo Vistoli compte parmi les artistes les plus demandés des scènes internationales, imposant ses moyens vocaux et son dramatisme. À ses côtés, l’Akademie für Alte Musik Berlin, capable d’épouser la moindre inflexion du chanteur puis de se déchaîner dans des pages orchestrales rutilantes, confirme sans faillir son rang éminent parmi les formations baroques.
