Le terme de cantate revêtait, à l’époque baroque, maintes réalités. Autour de l’articulation entre récitatif et air, elle pouvait être profane ou sacrée, virtuose ou mesurée, avec le simple accompagnement d’une basse continue ou parée d’un instrument soliste. Andreas Scholl nous propose un opulent panorama de ce genre protéiforme, des cantates italiennes de Händel (dont le célèbre Mi palpita il cor avec flûte obligée) à celles moins connues mais tout aussi nobles d’Antonio Caldara, compositeur de la cour impériale à Vienne, vénéré de son vivant. Cerise sur le gâteau, il célébrera aussi son attachement à Bach, qu’il sert avec génie depuis le début de sa carrière.
Souverain dans les grandes partitions chorales ou opératiques, Andreas Scholl n’a jamais délaissé un répertoire plus chambriste, dans lequel son amour des mots et son raffinement mélodique demeurent inégalables. La flûte virtuose de Dorothee Oberlinger et le clavecin si sensible d’Olga Watts seront l'écrin idéal.
Souverain dans les grandes partitions chorales ou opératiques, Andreas Scholl n’a jamais délaissé un répertoire plus chambriste, dans lequel son amour des mots et son raffinement mélodique demeurent inégalables. La flûte virtuose de Dorothee Oberlinger et le clavecin si sensible d’Olga Watts seront l'écrin idéal.
