Le XVIIIe siècle italien était tout entier tourné vers les exploits vocaux des grandes étoiles du chant, voix féminines et masculines confondues, aussi bien les sopranos Bordoni ou Cuzzoni que les castrats Farinelli et Carestini. Tout autant que leur virtuosité absolue (les airs de l’époque baroque figurent parmi les plus difficiles du répertoire lyrique), ces figures mythiques fascinaient aussi par un art fabuleux du cantabile. Les pages nées sous la plume des Händel, Vivaldi ou Porpora attestent de ce belcanto que Rossini vénérait et qu’il prit pour modèle.
Mais tout un pan de la musique baroque, notamment religieuse, privilégiait une simplicité qui était l’expression ultime du raffinement : le Stabat Mater de Pergolesi en est l’exemple le plus fameux, qu’un autre compositeur du XIXe siècle, Bellini, idolâtrait et qu’il décrivait comme un « sublime poème de la douleur ».
Pour fêter les dix ans des Accents, Thibault Noally nous offre une exploration captivante d’une musique dont il est un expert passionné. L’ensemble français entoure Julia Lezhneva et Max Emanuel Cenčić, deux invités prestigieux en tous points dignes des grandes voix du passé.
Mais tout un pan de la musique baroque, notamment religieuse, privilégiait une simplicité qui était l’expression ultime du raffinement : le Stabat Mater de Pergolesi en est l’exemple le plus fameux, qu’un autre compositeur du XIXe siècle, Bellini, idolâtrait et qu’il décrivait comme un « sublime poème de la douleur ».
Pour fêter les dix ans des Accents, Thibault Noally nous offre une exploration captivante d’une musique dont il est un expert passionné. L’ensemble français entoure Julia Lezhneva et Max Emanuel Cenčić, deux invités prestigieux en tous points dignes des grandes voix du passé.